
Pour ceux qui avaient la chance d’être dans les secrets du palais, le sieur Malick Seck "incarnait une toute puissance incroyable et qu’il ne devait qu’à la confiance aveugle que sa sœur de Première dame avait placée en lui. C’était son homme à tout faire, celui qui se chargeait de planifier et d’exécuter tous les sales boulots ", glisse cette vieille connaissance au parfum de ce qui se tramait sous Macky au palais présidentiel.
À l’image d’un certain Jérôme Bandiaky, cet ancien taximan en Arabie Saoudite puis chauffeur au Consulat du Sénégal, était, du temps de sa splendeur (sous le règne de son beau frère de président), craint et respecté par tous ceux qui pensaient pouvoir tirer un certain profit de sa grande capacité à influencer, d’une manière ou d’une autre, certaines décisions importantes du couple présidentiel. D’après des indiscrétions qui nous sont parvenues, le monsieur était passé maitre dans l’art de faciliter l’attribution de marchés particulièrement juteux à des tiers non habilités, moyennant évidemment des commissions astronomiques.
Mais selon toute vraisemblance, ce jeu d’intérêts ne se serait pas toujours déroulé comme prévu. En termes clairs, le tout puissant maitre des attributions arbitraires de marchés aurait sciemment encaissé d’avance moult commissions sans satisfaire les requêtes des vrais faux ayant droits. À titre illustratif, on peut citer, entre autres, le fameux marché de construction de quarante cinq espaces numériques ouverts dans les différents départements du Sénégal d'un cout global de tenez-vous bien... 60.000.000.000 f cfa, attribué à un de ses "amis". Evidemment, ce n'est pas, du tout alors gratis. "Milk", comme on le surnomme, y a sa part du gâteau. C’est dire donc que l’homme était ce qu’on appelle dans le lexique de l’escroquerie version sénégalaise un grand " frappeur " (dôôrr katt ).
Frimeur hors pair, passionné de luxe insolent, il changeait, du temps de sa splendeur, de voiture comme il change de chemise. Les véhicules de luxe de dernière génération n’avaient aucun secret pour lui. Il les acquérait ostensiblement et sans coup férir. Les restaurants les plus huppés de la capitale étaient ses lieux de rendez-vous. Il y recevait ses " clients " porteurs de cadeaux mirobolants et indus.
L’arrogance, la fanfaronnade et l’égoïsme faits homme
Il est décrit par ceux qui l’ont régulièrement ou occasionnellement fréquenté comme un type à la fois arrogant et très condescendant, quelqu’un qui prend son nombril pour le centre du monde, qui regarde presque tout le monde d’en haut et qui pense qu’il est le seul être crée par le Bon Dieu pour trôner sur tous les privilèges imaginables.
Pour camoufler son influence incommensurable sur les décisions du couple présidentiel, il aimait se cacher derrière une fausse théorie du devoir de non immixtion dans les affaires de l’Etat, affichant ainsi un air de neutralité et d’équidistance qui contrastait avec cette terrible facilité avec laquelle il faisait passer ses " avis" auprès de sa sœur.
Un type à appréhender pour l’ensemble de son " œuvre " !
Si nous avons choisi de faire remonter à la surface de l’actualité le cas de cet homme à tout faire de l’ancienne Première dame, c’est parce que, à l’heure de la reddition des comptes, un lobbyeur de ce calibre ne doit pas échapper à son destin : celui d’un rapace qui a survolé maintes fois le marasme économique et social de notre pays avec une partie saignante de la chair du peuple au bec.
Bref, à l'image des autres prédateurs de notre économie, ce "dignitaire" de l’ancien régime doit passer devant le juge des Crimes financiers. Durant les quelques mois du magistère de M. Diomaye FAYE, il a été signalé dans plusieurs pays, notamment le Maroc et les Etats unis. On peut dire qu’il s’est éloigné du pays en toute connaissance de cause.
Mais, si le régime actuel veut et doit le juger pour autant d’horreurs commises sur le dos du Sénégalais, il sait bien par où passer et quoi faire.
En tout cas, nous plaidons vivement son interpellation, car un homme aussi dangereux ne devrait pas à ce jour continuer à humer l’air libre à l’heure du "Jubb, jubbeul, jubbanti ".
Mamadou Ndiaye, Dirpub du site en ligne www.dakarposte.com
clounjay@yahoo.fr
À l’image d’un certain Jérôme Bandiaky, cet ancien taximan en Arabie Saoudite puis chauffeur au Consulat du Sénégal, était, du temps de sa splendeur (sous le règne de son beau frère de président), craint et respecté par tous ceux qui pensaient pouvoir tirer un certain profit de sa grande capacité à influencer, d’une manière ou d’une autre, certaines décisions importantes du couple présidentiel. D’après des indiscrétions qui nous sont parvenues, le monsieur était passé maitre dans l’art de faciliter l’attribution de marchés particulièrement juteux à des tiers non habilités, moyennant évidemment des commissions astronomiques.
Mais selon toute vraisemblance, ce jeu d’intérêts ne se serait pas toujours déroulé comme prévu. En termes clairs, le tout puissant maitre des attributions arbitraires de marchés aurait sciemment encaissé d’avance moult commissions sans satisfaire les requêtes des vrais faux ayant droits. À titre illustratif, on peut citer, entre autres, le fameux marché de construction de quarante cinq espaces numériques ouverts dans les différents départements du Sénégal d'un cout global de tenez-vous bien... 60.000.000.000 f cfa, attribué à un de ses "amis". Evidemment, ce n'est pas, du tout alors gratis. "Milk", comme on le surnomme, y a sa part du gâteau. C’est dire donc que l’homme était ce qu’on appelle dans le lexique de l’escroquerie version sénégalaise un grand " frappeur " (dôôrr katt ).
Frimeur hors pair, passionné de luxe insolent, il changeait, du temps de sa splendeur, de voiture comme il change de chemise. Les véhicules de luxe de dernière génération n’avaient aucun secret pour lui. Il les acquérait ostensiblement et sans coup férir. Les restaurants les plus huppés de la capitale étaient ses lieux de rendez-vous. Il y recevait ses " clients " porteurs de cadeaux mirobolants et indus.
L’arrogance, la fanfaronnade et l’égoïsme faits homme
Il est décrit par ceux qui l’ont régulièrement ou occasionnellement fréquenté comme un type à la fois arrogant et très condescendant, quelqu’un qui prend son nombril pour le centre du monde, qui regarde presque tout le monde d’en haut et qui pense qu’il est le seul être crée par le Bon Dieu pour trôner sur tous les privilèges imaginables.
Pour camoufler son influence incommensurable sur les décisions du couple présidentiel, il aimait se cacher derrière une fausse théorie du devoir de non immixtion dans les affaires de l’Etat, affichant ainsi un air de neutralité et d’équidistance qui contrastait avec cette terrible facilité avec laquelle il faisait passer ses " avis" auprès de sa sœur.
Un type à appréhender pour l’ensemble de son " œuvre " !
Si nous avons choisi de faire remonter à la surface de l’actualité le cas de cet homme à tout faire de l’ancienne Première dame, c’est parce que, à l’heure de la reddition des comptes, un lobbyeur de ce calibre ne doit pas échapper à son destin : celui d’un rapace qui a survolé maintes fois le marasme économique et social de notre pays avec une partie saignante de la chair du peuple au bec.
Bref, à l'image des autres prédateurs de notre économie, ce "dignitaire" de l’ancien régime doit passer devant le juge des Crimes financiers. Durant les quelques mois du magistère de M. Diomaye FAYE, il a été signalé dans plusieurs pays, notamment le Maroc et les Etats unis. On peut dire qu’il s’est éloigné du pays en toute connaissance de cause.
Mais, si le régime actuel veut et doit le juger pour autant d’horreurs commises sur le dos du Sénégalais, il sait bien par où passer et quoi faire.
En tout cas, nous plaidons vivement son interpellation, car un homme aussi dangereux ne devrait pas à ce jour continuer à humer l’air libre à l’heure du "Jubb, jubbeul, jubbanti ".
Mamadou Ndiaye, Dirpub du site en ligne www.dakarposte.com
clounjay@yahoo.fr